Le marché de l’immobilier en 2014

À quoi les franchisés doivent-ils s'attendre ?

Publié le

Malgré des prédictions parfois très pessimistes en 2012, l'année 2013 n'a pas été aussi difficile qu'on aurait pu l'attendre. Accéder à la propriété n'est plus aussi facile que cela l'était autrefois et il reste encore bien du travail à faire pour redresser un marché sinistré par la crise. Les franchisés agents immobiliers, tout comme les autres acteurs du secteur, se devront d'aborder cette nouvelle année comme un défi.

Les chiffres du marché 2013

Si on en croit une étude réalisée par le cabinet de recherche économique Xerfi en partenariat avec le courtier Meilleurtaux.com, le marché de l'immobilier de l'année 2013 s'en tire avec les honneurs. L'estimation du nombre de transactions de biens anciens est de 680.000, ce qui ne représente qu'un faible recul de 3 % sur le volume. Par ailleurs, le repli des prix ne dépasse pas -1,7 %.

Les taux de crédit sont sans doute en partie responsables de cette résistance du marché. En effet, des taux très avantageux ont tendance à stimuler la demande de crédit. Celle-ci est restée stable si on la compare aux chiffres de 2012 ; on a même constaté des pics, comme au mois de septembre 2013, période pendant laquelle le nombre de dossiers de crédit ont augmenté de 8 %. Les rachats de crédit forment cependant une large part des demandes, comme 50 % au premier trimestre et encore 15 % en octobre. À titre d'exemple, un crédit de 200.000 euros sur 20 ans en 2013 permettrait d'économiser plus de 22.000 euros (76 000 € contre 98.000 €).

Un recul des investissements

Chiffre préoccupant pour les franchisés du secteur de l'immobilier, seuls 10 % des emprunteurs demandent un dossier dans un but d'investissement. En 2011, on comptait presque 15 % d'investisseurs parmi les emprunteurs. Le cabinet Xerfi attribue cette disparition des investisseurs au dispositif Duflot, qui n'a pas intéressé. On constate également que les emprunteurs de 2013 sont des ménages relativement modestes : la moitié d'entre eux ont un revenu inférieur à 4000 €, tandis qu'un tiers d'entre eux se sont engagés sur 25 ans ou plus. Les investisseurs ayant moins de 10 % d'apport forment également la moitié des emprunteurs.

Des prix en baisse pour l'année 2014

Les prévisions du cabinet Xerfi, à mettre en parallèle avec les chiffres de cette année, sont relativement optimistes. Dans l'immobilier neuf, on ne constaterait qu'une baisse très faible pour faire suite au recul de 1 % sur 2013. On s'attend donc à environ 320.000 mises en chantier en 2014, contre 325.000 durant l'année 2013.

En ce qui concerne l'ancien en revanche, Xerfi anticipe des prix en baisse de 1 % et environ 700.000 transactions en 2014, ce qui équivaudrait à un rebond de 3 %. Il faut noter que ces estimations sont basées sur l'anticipation d'un maintien des taux de crédit avantageux. Meilleurtaux.com envisage même que la baisse pourrait encore se poursuivre en 2014.

 

Derniers articles de la rubrique