Qui sont les acheteurs en région parisienne ?

Profils et comparaisons régionales

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Pour les franchisés en agence immobilière, il est vital de connaître son marché, tout autant que les types de clients avec lesquels ils sont amenés à travailler. Nous travaillons dans un secteur très concurrentiel, qui évolue sans cesse, et le moindre avantage est bon à prendre. Alors quelles tendances doit-on anticiper dans l'immobilier en 2015 ?

Les types d'acheteurs à Paris et en Île de France

En octobre dernier est parue une étude réalisée par Bourse des Crédits sur la base d'un échantillon de 1000 dossiers financés ou finançables pendant l'année 2014. Le courtier en a tiré les profils des habitants d'Île de France qui acquièrent un bien immobilier, et ce par département. L'âge des emprunteurs est compris entre 35 ans (Essonne et Seine et Marne) et presque 40 ans dans les Hauts de Seine. C'est le Parisien qui s'avère le plus fortuné, du haut de ses 4600 € de revenus mensuels moyens, tandis qu'en Seine et Marne on achète avec seulement des revenus plus modestes (2100 € par mois en moyenne).
Ce sont l'Essonne et le Val d'Oise qui détiennent les records familiaux, avec un peu moins d'un enfant à charge par transaction immobilière. Paris ne compte que 0,4 enfant, et les Hauts de Seine 0,5. La capitale ne détient pourtant pas le record des achats effectués par une personne seule. Avec 43 %, elle est battue par la Seine Saint Denis, où tout juste un emprunteur sur deux achète en couple.
En ce qui concerne le coût des biens financés, on remarque une large variance : à Paris, la transaction moyenne approche les 400.000 €, avec un coût de travaux médian de 31.750 € (26,3 % des acheteurs prévoient de faire des travaux). La Seine et Marne (77) détient le record de prix, puisque la transaction moyenne ne dépasse pas 189.000 €, avec cependant 28 000 € de travaux.

En régions, des prix très inégaux

Le marché immobilier français fonctionne à plusieurs vitesses. La tension immobilière varie énormément et seules les grandes villes ont encore des prix élevés. Si on ne vit pas en région parisienne, on peut facilement se loger pour moins de 2 200 € le mètre carré (dans 77 % des départements). Seuls 5 % des départements affichent des prix au-dessus de 4 000 € (tous en Île de France, on ne s'en étonnera pas). En revanche, plus d'un département sur quatre conserve un prix au mètre carré inférieur à 1 300 €.
La tendance saisonnière du marché est confirmée une fois de plus par le baromètre LPI-SeLoger. Les pics d'activité se situent en juillet et en octobre, avec une forte baisse en août, une période équivalente en activité à celle de février. Les prix ont naturellement tendance à suivre ces périodes, et on constate une différence de prix affichés dans l'ancien d'environ 2 % entre les pics effectifs, respectivement octobre et juin.
Avec des prix toujours en baisse, on peut s'attendre à une reprise de l'activité courant 2015.

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