Prix de l’immobilier : un état des lieux

Quelles évolutions pour le marché en 2015 ?

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L'immobilier est la pierre angulaire, ou du moins le point de repère de bien des économies à travers le monde. À chaque fin d'année, tous les yeux se tournent vers cet indicateur qui donne le la des douze mois à venir. Les franchisés du secteur des agences immobilières sont les premiers à interpréter ces tendances.

Les prix de l'immobilier à l'international

Le Journal du Net a mis a disposition sur son site un outil qui permet de comparer les prix dans 21 pays du monde depuis 1975 au moyen d'une courbe temporelle. La France se situe juste en dessous de la moyenne, devant la Belgique et le Canada. L'Espagne, dont les prix étaient supérieurs aux nôtres depuis le début des années 1990, les a vus chuter en 2010. Tout en bas du classement se trouvent la Suisse et l'Allemagne, avec deux courbes de prix particulièrement plates. Seul le Japon semble atteindre un tel plancher.

En haut du classement, l'Afrique du sud atteint deux fois le score du Royaume-Uni, juste devant l'Irlande dont les prix sont retombés après une flambée équivalente à celle de la Nouvelle Zélande. Ainsi, les reprises les plus encourageantes sont notées dans deux pays fortement affectés par l'éclatement de la bulle immobilière : l'Irlande (+10,5% en un an du deuxième trimestre 2013 au 2ème trimestre 2014) et les États-Unis (+10,4% depuis 2012).

Les prix de l'immobilier en France

Comme toujours, le prix au mètre carré est très variable en fonction du département. Si certains marchés sont restés faibles (les Vosges, la Mayenne, les Ardennes, l'Aveyron sont entre autres restés sagement sous la barre des 1300 euros/m²), d'autres n'ont pas quitté les hauteurs liées à une forte demande (les Hauts-de-Seine avec 5413 euros/m² et les Alpes maritimes avec 4157 euros/m²). Le baromètre LPI-SeLoger classe les grandes villes dans un ordre familier : Paris (8069 euros/m²), puis Nice (4157 euros/m²) et Lyon (3783 euros/m²). Il est à noter que ces trois villes ont vu leurs tarifs régresser sur les trois derniers mois de 2014 (des baisses de 2,9%, 2,2% et 1,7% respectivement).

Prédictions pour le marché immobilier français

Dans l'Hexagone, le cataclysme prédit par certains spécialistes de l'immobilier n'a jamais eu lieu. Après être resté stable pendant le premier semestre de 2014, l'indice des prix n'a perdu que 1,2% sur l'année. Pour 2015, l'agence de notation Standard & Poors prévoit une légère hausse de 1%, suivie de 2% l'année suivante. La cause : des taux d'intérêt qui n'ont jamais été aussi modestes. Chez Xerfi en revanche, on n'est pas tout à fait aussi optimiste : si on prévoit que les transactions reprendront pendant l'année, on envisage par ailleurs une régression de 1,6% des prix.

On constate par ailleurs que la carte des tendances dressée par le Journal du Net confirme une baisse sur tout le territoire.

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